Quatre idées reçues sur la naturopathie

Comprendre la Naturopathie

Des Idées Préconçues

« C’est une secte ». Il est vrai qu’il y a quelques décennies, la naturopathie pouvait sembler un peu étrange avec ses recommandations à base de graines germées ou parfois d’huiles essentielles… Aujourd’hui pourtant nos habitudes santé semblent s’en rapprocher et ce qui semblait différent il y a quelques temps devient de plus en plus courant. Aucun naturopathe digne de ce nom néanmoins ne vous recommandera de cesser un traitement allopathique pour le remplacer par des solutions naturelles. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard qu’un nombre toujours plus grand de mutuelles rembourse tout ou partie des consultations de naturopathie.

« C’est compliqué ». Une visite chez un.e naturopathe prend en effet du temps (entre une heure et une heure trente), et il va vous poser un grand nombre de questions. A partir de là, le naturopathe ne se contentera pas de vous proposer des changements au niveau de votre assiette ou la consommation de plantes de phytothérapie ou de compléments alimentaires : il vous fera des recommandations à plusieurs niveaux concernant votre manière de vivre. Notez néanmoins que dans tous les cas, ces préconisations doivent vous sembler accessibles et non excessives. Un exemple ? Vous adorez le café et en consommez environ six tasses par jour. Pas question de tout supprimer d’un seul coup. Cela serait absurde et surtout le meilleur moyen de vous mettre en échec ! L’idée serait plutôt de diviser votre consommation par deux, et de vous limiter à trois cafés par jour. Et de remplacer le reste par de la chicorée ou du thé ou des infusions…

« Tous les naturopathes sont vegan ». Certains le sont sûrement et libres à eux si c’est le cas ! Mais en aucun cas, leur choix n’influencera les préconisations qu’ils vous feront. Nous savons accompagner tous les régimes alimentaires et respectons toujours les choix des gens sans chercher à les changer selon nos idées. Ensuite nous nous octroyons aussi la possibilité d’informer quelqu’un si nous pensons qu’il consomme trop de viande par exemple, en lui expliquant les répercussions que cela peut avoir sur sa santé. Nous cherchons alors ensemble la meilleure voie pour concilier ses goûts et sa santé.

« Les naturopathes se prennent pour des médecins ». Le fait d’être des éducateurs de santé a pu faire que certains ont eu du mal à poser des limites à leur pratique par le passé. Aujourd’hui les naturopathes sont beaucoup plus réalistes à ce sujet : nous n’avons ni les connaissances, ni les compétences d’un médecin. Nos métiers n’ont tout simplement rien à voir. Une grande partie de l’enseignement de la naturopathie est basée sur le respect des règles qui encadrent la santé publique en France (et en Europe). Même s’il nous arrive régulièrement de travailler en étroite collaboration avec le corps médical, et si de nombreux de nos apprenants en sont issus, il n’existe aucune confusion entre ces deux mondes et il ne doit pas en exister.