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Une introduction sur les cures thermales

On recense plus de 1 200 sources d'eau thermales en France ! Bien qu'il soit possible de boire certaines d'entre elles, la plupart de ces eaux thermales ont des utilitées autres puisuqe leurs vertues thérapeutiques sont très diverses. La cure thermale peut se définir ainsi: il s'agit de l'ensemble des techniques thérapeutiques appliquées à un patient au cours de son séjour dans une station thermale. L'une des thérapies que cela inclus est la crénothérapie. Il ne faut pas la confondre avec l'hydrothérapie ou la thalassothérapie. La crénothérapie repose sur deux principes en France:
  • l'activité spécifique des eaux minérales ou thermales liées à leur composition
  • l'action spécifique de certaines eaux minérales dans des indications particuliaires
Le repos, le dépaysement, le climat et éventuellement les soins non thermaux (rééducation fonctionnelle en particulier), font parties intégrantes de la thérapeutique thermale. Dans ce cadre et sur prescription de votre medecin traitant, la cure thermale peut être rembourssée par l'assurance maladie. Il y a cependant certaines conditions à cela. La durée minimum de 3 semaines avec dix-huit jours de soins au minimum.

Des eaux médicinales Les eaux minérales sont des eaux de source naturelles avec des propriétés pharmacodynamiques reconnues par la Faculté de médecine. Il existe des eaux froides essentiellement pour les cures de boisson (8 à 15°C), des eaux mésothermales (25 à 34°C) pour les bains et des eaux hyperthermales (plus de 50 °C) pour les inhalations, douches ou étuves.

Les propriétés chimiques changent d'une source à l'autre et on les classe en cinq grandes familles distinctes :
  • Les eaux sulfurées
  • Les eaux chlorurées sodiques
  • Les eaux sulfatés
  • Les eaux bicarbonatées gazeuses
  • Les eaux faiblement minéralisées
Les eaux thermales ont tendance à perdre les propriétés bénéfiques en quelques heures. Par conséquent les utiliser à la station thermale est ce qui est de préférentiel.

Indications médicales et types de cures thermales


Il existe au total une douzaine d'orientations médicales reconnues par la sécurité sociale :
  • Rhumatologie et séquelles de traumatismes ostéo-articulaire
  • Maladies des voies respiratoires
  • Maladies cardio-vasculaires
  • Maladies de l'apareil urinaire et maladies méthaboliques
  • Maladies de l'appareil digestif
  • Phlébologie
  • Gynécologie
  • Dermatologie
  • Affections des muqueuses bucco-linguales
  • Neurologie
  • Thérapeutique des affections psychosomatiques
  • Troubles du dévelopement chez l'enfant

Les stations thermales possèdent toutes au moins une orientation, souvent elles en possèdent deux et plus rarement trois. La rhumatologie et les affections respiratoires reçoivent 86% des curistes et cette dernière indication est en constante augmentation. Le surpoids est lui aussi de plus en plus traité en cure thermale et les soins s'accompagnent alors d'activités physiques et d'une éducation alimentaire. En dermatologie, le thermalisme reste une alternative efficace pour traiter l'eczéma ou le psoriasis en particulier pour les plus jeunes. Le psychisme est aussi traité par les cures thermales. Après le décès d'un proche ou de tout autre épisode traumatique, une cure peut permettre de ne pas s'enfoncer dans la dépression grâce aux effets sédatifs et anxiolytiques de l'eau.


D’autant que les cures thermales s'ouvrent de plus en plus aux thérapies complémentaires pour lutter contre le stress ou mieux vivre avec les pathologies chroniques : cohérence cardiaque, musicothérapie, méditation, massages, relaxation, sophrologie … Sortir de son quotidien et changer d'air favorisent le bien-être du patient. Comment se déroule une cure ? Le médecin traitant va choisir avec le patient le lieu et le type de cure. En revanche c'est le médecin thermal qui déterminera avec lui les soins à son arrivée. En cas d'une cure simple (pour traiter un seul problème), les soins sont au nombre de quatre mais pour une cure double indication (une indication thérapeutique principale, associée à une indication secondaire), ils peuvent être doublés. Ils auront lieu le matin ou l'après-midi pour que le curiste puisse se reposer. Chaque semaine, le curiste rencontre le médecin thermal et ce suivi durera après la cure.

On différencie trois grands types de cures :

  • Les cures de boisson, qui sont en particulier réservées aux pathologies digestives, urinaires ou méthaboliques
  • Les cures de "contact", qui sont elles utilisées pour les pathologies respiratoires, dermatologiques ou génécologiques. Dans cette cure l'eau est utulisée en inhalation, nébulisation, lavage de gorge...
  • les cures par hydrothérapie externe (bains, douches, etc.) en cas de maladie rhumatologique, neurologique, artérielle, veineuse ou psychosomatique. Ces cures peuvent égalemenent inclure des applications de boues

Public cible et contre-indications des cures thermales


Même si le thermalisme souffre d'une image un peu désuète, les bienfaits d'une cure thermale ne sont pas réservés aux seniors ! Tous ceux qui souffrent de maladies chroniques peuvent en bénéficier et certaines stations offrent des structures d'accueil destinées aux enfants par exemple.

Toutefois, il existe certaines contre-indications : les patients atteints d'une maladie contagieuse, d'un cancer évolutif, d'une déficience immunitaire ou souffrant d'une psychose. En cas d’accident vasculaire cérébral récent, le patient devra attendre au moins six mois pour se rendre en cure thermale. Enfin, le séjour est contre-indiqué si la personne souffre de poussées d'atteintes articulaires aiguës. Le thermalisme propose également de nombreuses cures plus courtes, non remboursées.

Efficacité et Défis

Avec le risque d’un déremboursement en toile de fond, le Conseil National des Exploitants Thermaux a lancé des études scientifiques, en particulier en ce qui concerne l'arthrose du genou, pour valider l'efficacité des cures thermales. Il est cependant difficile de trouver aujourd'hui un consensus scientifique qui validerait les diverses promesses thérameutiques dans leur ensemble. Pourtant, il existe des bienfaits indéniables : une réduction sensible des symptômes mesurable dans le temps, une amélioration générale de l'état de santé et une réduction de la consommation des médicaments, ce qui est loin d'être négligeable dans des pathologies chroniques. On pourrait ajouter un rôle clé en matière de prévention à travers la généralisation des bilans de santé.
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