Sarah Valentin rend la naturopathie accessible à tous grâce aux cliniques solidaires

Chaque année, Sarah Valentin quitte la pointe Bretonne pour rejoindre les bancs de l'INH afin d'animer des cliniques Solidaires. En tant que naturopathe de terrain et amoureuse de la nature, elle étend la naturopathie en dehors des murs de son cabinet.

Un de ses plaisirs consiste à guider des groupes en pleine nature, à la rencontre de leur environnement, comme sur la plage par exemple, pour leur apprendre à reconnaître et cuisiner les algues.

Spécialisée en alimentation vivante, elle forme des stagiaires à l'alimentation vivante et durable au sein d’une ferme collective dans le Finistère.

Prendre soin de soi, c’est aussi prendre soin de son environnement. Les stages permettent à chacun de comprendre tous les enjeux autour de l’alimentation, de la fourche à la fourchette. Bien manger commence par connaître les aliments, leurs modes de production et savoir les cuisiner.

Sarah partage également son sentiment comme quoi est nécessaire de sortir des murs du cabinet pour décloisonner la naturopathie et la rendre accessible à tous les publics. Pour cela, elle travaille régulièrement en lien avec de nombreuses associations et structures, comme l'hôpital de Crozon et le centre social de la commune.

En 2019, avec la volonté d’ouvrir la naturopathie à tous les publics, Sarah a fondé la Naturopathie pour Tous. Elle y propose notamment des consultations à prix solidaire, dans la lignée des cliniques solidaires de l’INH.

La solidarité et la démocratisation des savoirs sont les piliers qui structurent sa carrière. Ces valeurs sont portées par Sarah au sein de l’INH lorsqu'elle anime des cliniques solidaires.

Les cliniques solidaires sont un élément clef de la formation à l’INH. Ce qui me tient à cœur dans les cliniques solidaires, c’est de réfléchir avec les élèves sur leur posture en tant que naturopathe et sur l’éthique de la profession.

Les cliniques solidaires sont aussi pour Sarah une belle occasion d’échanger avec les élèves sur leur future installation. Si certains pensent que le secteur est bouché, c'est qu'ils ne considèrent pas la naturopathie dans sa pluralité, selon elle.